Ribeira Chã

Le petit village rural de Ribeira Chã est situé au beau milieu de la côte sud de l'île de São Miguel, à environ 18 km de Ponta Delgada (la capitale). Il fait partie de la circonscription de Lagoa.
A 97 m au dessus de la mer, il offre une vue panoramique, tant sur l'Océan que sur les collines environnantes.
La population (recensement 2011) est de 398 habitants, 400... avec les 2 nouveaux arrivants que nous sommes.
Son peuplement remonte à 1637 avec 150 habitants.
C'était une petite localité connue pour être un terrain de chasse de la "poule de guinée" (pintade) et pour la culture du "Pastel". A ce sujet, un petit détour au musée agricole de Ribeira Chã, créé en 1983, nous a amené, par une étrange coïncidence à découvrir le Château de Magrin, dans le Lauragais (France), autre musée du Pastel. En effet, le Pastel ou Guède, revêt une importance particulière dans l'économie des Açores de même que dans celle du Sud de la France au XVIè siècle. Le Pastel des îles est, à cette époque, très convoité par Les Flandres.

Pastel ou Guède

Moulin pastellier Château de Magrin

Celui de Ribeira Chã

Deux autres petits musées, l'un d'Art Sacré,  l'autre "la Maison de Maria dos Anjos Melo" léguée à sa mort à la paroisse de Ribeira Chã, renferment certaines curiosités telles que des objets familiers et usuels des anciennes maisons açoréennes, comme des poteries, céramiques régionales, de même que des créations végétales réalisées, à partir de feuilles de dragonniers,  maïs ou encore de tiges de roseaux , par les villageois et artisans locaux.

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Photos des Musées de Ribeira Chã

1967

2014

A voir également l'église moderne dédiée à São José,  construite en 1964 , inaugurée en 67, en lieu et place d'une ancienne chapelle datant de 1853, elle-même ayant remplacé celle de "Nossa Senhora da Ajuda" du XVIII siècle.

Notre village possède entre autre deux petits commerces fort sympathiques :

- une épicerie qui fait également office de relais de poste. On y trouve les produits de première nécessité (café, lait, pâtes, riz, sucre, quelques conserves...des œufs frais!). Avec en prime la gentillesse et la jovialité de Alcina Rodrigues.

- un bar-tabac qui vend aussi des patates douces à l'occasion ; c'est là que se retrouvent les hommes du village.
S'accouder au comptoir le temps d'un verre et échanger avec "Manuel Couto", son aimable tenancier, revenu d'une vingtaine d'années passées aux Bermudes.







Des marchands ambulants en camionnettes sillonnent les rues du bourg chaque jour en klaxonnant pour prévenir de leur arrivée. Poissonnier, maraîcher, boulanger ; pour ce dernier, il suffit d'accrocher un sac à la poignée de la porte et on a du pain frais le matin.

Les 15 et 16 février avait lieu le Festival de la "Malassada", sorte de gros beignet saupoudré de sucre, dont le goût et l'aspect s'apparentent à nos "Chichis" et autres "Croustillons", ce dernier accompagné d'une tasse de "Chá Gorreana" (thé açoréen).
Petite fête conviviale, animée par des groupes de musiques et des chorales, où se retrouvent, chaque année, les gens du village et des environs en toute simplicité, à l'instar du Président et Gouverneur des Açores, Mr Vasco Alves Cordeiro venu en famille. (Il m'en coûte de lui avoir dérobé quelques instants d'intimité).







Et pour en finir sur notre village, un petit hommage rendu au Padre João Caetano Flores, figure emblématique de Ribeira Chã, qui a beaucoup œuvré dans les institutions sociales et l'éducation infantile aux Açores.
Nous habitons la rue qui porte son nom.







May & Esop

Mercado da Graça

Ananas régional

Entrée du Marché

Bananes de São Miguel

Le "Mercado da Graça" situé dans le centre ville de Ponta Delgada est ouvert du lundi au vendredi de 7 h à 18 h, fermé le samedi après-midi et le dimanche.

Ces halles couvertes ont été construites en 1848 pour y regrouper de nombreux petits vendeurs de produits régionaux (maraîchers, poissonniers, bouchers, fromagers) et de l'artisanat local.

Marché très coloré où se côtoient les "Micaelenses", touristes et autres voileux de passage.

C'est ici que nous venons chaque semaine nous ravitailler en  produits frais et régionaux, souvent moins chers que dans certaines grandes surfaces.

Bananes et ananas de São Miguel, oranges, pommes de terre, carottes, ignames, patates douces et choux à moins de 1€ le kg. De même que goyaves et anones à profusion.

Concernant les autres légumes de saison, en provenance d'Espagne ou du Portugal continental, il faut compter en moyenne  1,50€ à 2,50€/kg.

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Pour ce qui est du poisson, les étals sont bien achalandés. Il s'agit principalement d'espèces pêchées dans les eaux Açoréennes (Abrotea, Alfonsim, Boca Negra, Cavala, Chicharro, Espada appelé "Sabre" en français, Bicuda, Cantador, Peixe Rei, Polvo...). Les tarifs vont de 2,50€ à 12€/kg en général. La palme revenant au Salmonete plus connu sous le nom de rouget de méditerranée ( ou barbet ), vendu bien moins cher que sur les marchés de l’hexagone.

Jolie perruque, n'est-ce pas ?

                                                  

Ici, peu de filets, le poisson est entier. Ce qui lui préserve sa forme et sa couleur. Fraîcheur garantie !. Nous nous délectons de tous ces beaux spécimens ! A ce jour, nous en avons testé une bonne douzaine, y compris la "bacalhau" bien sûr ! (morue séchée et salée) en brandade..et accras.

La météo cependant conditionne la sortie en mer des bateaux et le réapprovisionnement des étals. 
Les récentes tempêtes successives ont appauvri l'achalandage des poissonniers.

On va devoir se mettre à la pêche à la ligne ! Miraculeuse, semble t'il !

                                                       


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La viande bovine, quant à elle, est principalement issue de l'élevage laitier. Toutefois, après avoir testé quelques échoppes, pensons avoir enfin trouvé notre "boucher préféré" qui nous sait Français, amateurs de "bœuf"et de viande tendre . La façon de découper la viande rouge ne ressemble pas à celle que nous connaissons.
Les vitrines sont en général moins représentatives de notre savoir-faire, cependant la viande de porc, très répandue, est de bonne qualité.
Poulets entiers ou coupés en morceaux, crus ou marinés, filets de dinde,
lapins, abats, chorizos divers, boudins noirs fumés...(il en existe une          multitude) sont également sur les étals. A noter là encore que ces produits ne sont pas très chers (de 2/3€ environ pour le porc à 8/9€ pour le bœuf).



 Ici, par exemple, notre boucher  a découpé un morceau de bœuf (genre tournedos), qu'il tapotera ensuite doucement du poing afin de l'étaler pour en faire un steak, qui s'avéra très tendre après une cuisson dite "saignante".

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Pour le courant et le réassort, nous avons des grandes surfaces telles que "Continente", "Sol Mar", "Casa Cheia" (équivalent aux Lidl), généralement bien approvisionnées. Ouvertes tous les jours, y compris le dimanche pour la plupart, ce qui est tout de même bien pratique ; même pour nous qui ne travaillons pas !

May & Esop

...A venir, un article sur les vins portugais et açoréens, ainsi que sur les fromages des différentes îles.